Débiteur de plusieurs chèques, émis en règlement de créances et retournés impayés faute de provision ou pour provision insuffisante, le président de la commune urbaine de Sefrou s’est retrouvé entre le marteau de la procédure pénale qui a ordonné la fermeture des frontières devant lui avant d’émettre à son encontre un mandat de recherche à l’échelle nationale, et l’enclume de l’injonction de payer.
En effet, pour recouvrer leur créance, les créanciers viennent d’obtenir l’ordonnance d’injonction de payer qui leur permet de recenser ses biens immobiliers et titres fonciers pour effectuer une saisie-arrêt, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 5 août. Et de préciser que l’ordonnance d’injonction de payer aurait été communiquée aux services de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) en vue de coopérer avec la justice dans ce cadre.
Les chèques impayés portent sur plusieurs millions de dirhams, indiquent les sources d’Assabah, faisant remarquer que ce qui complique encore la tâche du président de la commune pour s’en sortir par un arrangement à l’amiable avec ses créanciers est que d’autres chèques seraient également soulevés pour provision insuffisante.
Dans ce sillage, les mêmes sources parlent d’un chèque portant sur une somme de 3,9 millions de dirhams qui vient d’être présenté à l’encaissement juste après l’arrangement conclu avec un créancier sur un chèque d’une valeur de 1,15 million de dirhams.
L’intrigant dans cette affaire, indique le quotidien, est que le président, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt à l’échelle nationale, émis par la police judiciaire de Sefrou, a convoqué les élus de la commune pour assister à une session extraordinaire au siège de la commune le lundi 4 août.








