Lundi, l'assistance à laquelle s'adressait Bassima Hakkaoui est restée bouche bée en entendant la ministre de la femme, de la famille et de la solidarité prononcer en français le mot de "sardinalisation". Ce terme, faut-il le préciser, n'existe pas dans la langue de Molière, pas plus qu'il n'a d'équivalent dans la langue arabe classique. La ministre a en fait littéralement traduit du dialecte marocain le mot "sardana".L'ingénieuse ministre a ainsi voulu inventer un terme pour signifier les conditions dans lesquelles vivent les familles des bidonvilles: des conditions de "sardinalisation", donc. Un terme qui a eu le don de faire rire la salle, lors de la signature d'une convention cadre de partenariat entre le Groupe immobilier Al Omrane et l'Agence de développement social dont la tutelle revient au ministère de Mme Bassima Hakkaoui. Cette convention va permettre à Al Omrane d'accompagner des opérations de relogement des populations en difficulté dans le cadre d'un programme de lutte contre les bidonvilles et l'habitat insalubre.
Le 18/11/2014 à 18h56