Une source avisée a révélé de nouveaux scandales sexuels au sein des partisans du Polisario, notamment à Dakhla et Laâyoune. Les auteurs de ces abus et agressions couvrent leurs méfaits et menacent quiconque essayant de les dénoncer. La même source souligne que les cas de viols ne sont plus limités aux seuls «dirigeants des séparatistes ou aux chefs de deuxième rang dans les camps assiégés», mais s’étendent jusqu’aux partisans du Polisario. D’ailleurs, tous les rapports confirment ce que commettent ces «leaders» au niveau de la traite des êtres humains, des viols des femmes sahraouies et de l’exploitation de leur situation sociale, pour les rendre serviles.
Selon la même source, ces scandales ont éclaté suite à des divergences apparues dernièrement entre les partisans du Polisario à Dakhla et Laâyoune. Ecœuré, l’un des Sahraouis s’est enfui aux îles Canaris et a révélé ce qu’endurent les femmes sahraouies alliées aux séparatistes comme viols et agressions sexuelles dans des rencontres secrètes. Les victimes sont contraintes de garder le silence sur ces relations forcées pour éviter toute opprobre dans un milieu connu pour son conservatisme. La même personne a recueilli le témoignage de plusieurs victimes qui font état de détournements par le Polisario des aides financières qu’ils utilisent parfois pour assouvir leurs pulsions sexuelles.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mercredi 18 septembre, que le sexe est devenu permis entre des groupes alliés aux séparatistes. L’un de ces agresseurs a même affirmé, lors de ces rencontres, que le sexe est permis même si la femme n’est pas consentante. Il a pris comme exemple un responsable des camps de la honte qui harcèle les femmes et les exploite sexuellement. Les veuves n’échappent pas aux viols et sont exploitées moyennant quelques sous. Ce qui n’étonne personne quand on sait que le chef du Polisario, Brahim Ghali, cumule les antécédents criminels, dont le viol de Khadijatou Mahmoud. Une femme sahraouie de nationalité espagnole qui a porté plainte contre lui devant la justice espagnole.
Plusieurs rapports internationaux s’accordent à souligner que les dirigeants du Polisario exploitent les situations précaires des séquestrés de Tindouf pour les soumettre à des sévices inhumains. Outre la traite des êtres humains, les séparatistes s’enrichissent en s’adonnant au trafic de drogue et à la contrebande. Pis encore, l’aide internationale est détournée et s‘est transformée en un véritable commerce dont les revenus sont perçus par les maîtres de ces lieux lugubres.