Malgré l’embargo qui lui est imposé sur la diffusion en direct de ses sorties médiatiques et discours, généralement diffusés plus de 24 heures après leur réalisation à cause de ses bourdes qui exhalent l’ignorance crasse, le président algérien continue à s’attirer les foudres du monde entier. Alors que l’Algérie est en crise diplomatique avec la majorité de ses voisins arabes, africains et même européens, Tebboune a visé, samedi dernier, lors d’une interview télévisée, la Ligue arabe dont il a affirmé qu’aucune des décisions n’avaient jamais reconnu la marocanité du Sahara.
Dans son édition du mercredi 3 mars, le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia rapporte que la réponse de la Ligue arabe n’a pas tardé à travers certains médias, où certains responsables de la Ligue arabe ont fustigé les déclarations puériles, vues comme une tentative de créer la division au sein des rangs arabes.
Ces sources arabes estiment que les déclarations maladroites de Tebboune sur la reconnaissance par la Ligue arabe, en 1960, de la marocanité de la Mauritanie, qu’il a liées à celles de la reconnaissance de la marocanité du Sahara, visent à créer la zizanie entre les membres de la Ligue arabe. Et d’ajouter que de tels propos n’ont finalement pas d’importance du moment qu’ils proviennent du représentant d’un régime militaire habitué aux manœuvres malsaines, et totalement isolé dans son voisinage arabo-africain et même à l’intérieur de son pays, où il gouverne par la terreur pour éviter les manifestations anti-système du Hirak populaire.
Al Ahdath poursuit que, contrairement aux affirmations de Tebboune, la Ligue arabe a toujours soutenu la marocanité du Sahara à travers de nombreuses décisions, tout comme elle soutient les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui, depuis 2007, donnent la priorité au plan marocain d’autonomie au Sahara comme solution crédible en vue de mettre fin à ce différend factice.
C’est donc faute d’avoir pu influer sur les décisions de la Ligue arabe et de l’Union africaine qui s’est dessaisie du dossier du Sahara au profit exclusif de l’ONU, ou d’arrêter la dynamique des reconnaissances de la marocanité du Sahara et l’ouverture de dizaines de consulats dans les grandes villes des provinces sud du Royaume, que le régime algérien, ayant totalement perdu pied en Afrique, tente de cacher son échec en semant la fitna au sein du monde arabe.
Al Ahdath en conclut que le régime algérien a aujourd’hui brûlé toutes les cartes dont il se servait pour contrer les droits légitimes du Maroc sur son Sahara. Il ne lui reste qu’une presse aux ordres à travers laquelle il ne cesse d’annoncer des réalisations et des promesses imaginaires. Ainsi va le bateau ivre de l’Algérie nouvelle.