Composée de députés marocains et d'eurodéputés, la commission parlementaire mixte Union européenne-Maroc a entamé lundi ses démarches au Parlement européen sous la conduite du socialiste italien Pier Antonio Panzeri et du Marocain Abderrahim Atmoun, conseiller du PAM. "Nous allons oeuvrer pour contrecarrer la thèse de nos adversaires en fournissant preuves à l'appui que de grands progrès en matière des droits de l'Homme ont été réalisés par le Maroc. Conformément à la Constitution, l'ensemble du territoire bénéficie de ces avancées, y compris dans nos provinces sahariennes", a déclaré à Le360, depuis la capitale belge, Abderrahim Atmoun.
Abderrahim Atmoun a rappelé que le Parlement européen va commencer à préparer son rapport annuel sur les droits de l'Homme, un document dont la publication est prévue au mois de février. "Il n'est pas question de laisser comme avant le champ libre à nos adversaires. C'est à eux maintenant de prouver qu'il n'y a pas de violation flagrante des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf. Ce camp où l'Algérie refuse avec arrogance le recensement des populations est le seul au monde où les réfugiés ne sont pas libres de leurs mouvements", a conclu Abderrahim Atmoun. A rappeler que l'eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri est président de la délégation Maghreb, et coordonateur de la Commission des droits de l'Homme au sein du Parlement européen.