Après le Salvador et la Bolivie, c’est au tour d’une autre «citadelle» latino-américaine du tandem Alger-polisario de donner la réplique en faisant un cinglant pied de nez à la pseudo-«rasd» et à son mentor algérien. Pour s’en apercevoir, il n’est qu’à constater qu’aucun représentant de la pseudo-«rasd» n’a été invité à la cérémonie d’investiture du nouveau président de l'Uruguay, Luis Lacalle Pou.
Le silence des sites de propagande séparatistes, autant que les confrères algériens à la botte du régime vert-kaki, sur ce cuisant camouflet infligé par le nouveau maître de cet important pays d’Amérique du sud, en dit long sur le désarroi de la partie adverse, qui perd ses «citadelles» latino-américaines les unes après les autres.
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Après le Salvador et la Bolivie, c'est au tour de l’Uruguay de virer à droite, à la faveur d’une nouvelle ère qui promet d’enterrer le lourd passif de la gauche uruguayenne, dont le candidat, l'ex-maire de Montevideo, Daniel Martinez, a perdu face au jeune candidat de la droite Luis Alberto Lacalle Pou, 48 ans.
Premier indice sur ce retournement de situation annoncé, le nouveau maître de l’Uruguay a réservé un accueil des plus chaleureux à l’émissaire du Roi Mohammed VI, le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamas. Ce qui renseigne sur la nouvelle orientation de l'État uruguayen, aujourd'hui plus que jamais disposé à ouvrir une nouvelle page dans ses relations avec le Maroc, en corrigeant l'erreur historique commise par la gauche uruguayenne de reconnaître l'entité factice nommée "rasd".