Dans l’éditorial de son édition du vendredi 29 octobre, le quotidien Al Akhbar met en exergue le soutien que la majorité des pays arabes viennent d’apporter à la marocanité du Sahara. Et c’est au sein même de la 4e Commission de l’Organisation des Nations-Unies, que de nombreux délégués arabes se sont succédé à la tribune pour apporter leur soutien au Maroc et à sa souveraineté sur son Sahara.
Ce consensus clairement exprimé, devant une Commission onusienne que l’Algérie a toujours parasité à travers une prétendue «décolonisation inachevée» au Sahara, est un grand acquis diplomatique pour le Maroc, poursuit Al Akhbar, car ce soutien de principe aura, à l’avenir, des retombées positives sur les prises de décisions au sein de l’ONU et de ses instances.
Ce nouveau positionnement arabe bat en brèche et ignore magistralement l’option séparatiste et son promoteur, l’Algérie. Les représentants de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis, du Qatar, du Koweït, de la Jordanie et du Bahreïn, ont envoyé un message clair à la communauté internationale, lui signifiant ainsi que le mirage du séparatisme que prônent les généraux (ou plus exactement caporaux) algériens est inacceptable, parce que son seul objectif est de porter atteinte à l’unité territoriale du Maroc.
Al Akhbar ajoute que même si le Maroc a toujours été fort de par la justesse de son droit sur son Sahara, tout en faisant preuve d’ouverture à l’égard de la communauté internationale pour proposer une solution politique crédible à ce conflit créé de toutes pièces par l’Algérie, il n’en demeure pas moins que ce soutien arabe à l’ONU est décisif. Il est certain que ces pays vont ainsi être la cible, s’ils ne le sont pas déjà, d’articles de presse virulents de la part des porte-voix médiatiques de la junte militaire qui sévit à Alger.
Car ce consensus arabe ne fait que montrer que l’Algérie est devenue un pays de plus en plus isolé dans son voisinage arabo-africain, pendant que le Maroc, sous la conduite du roi Mohammed VI qui gère sereinement et efficacement la politique étrangère du pays, se trouve aujourd’hui renforcé par ce consensus arabe sans précédent, soutenant son intégrité territoriale. Mais si rejeter le séparatisme au Sahara est une bonne chose, Al Akhbar ajoute qu’il serait encore mieux que les pays arabes matérialisent ce positionnement sur le terrain, en mettant davantage la pression sur les généraux algériens.