Sahara: le plan d'autonomie, "une base sérieuse pour de futures discussions", affirme la France

François Delattre, ambassadeur français à l'ONU.

François Delattre, ambassadeur français à l'ONU. . DR

Le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue "une base sérieuse pour de futures discussions" en vue du règlement définitif du conflit du Sahara marocain, a affirmé, mercredi devant le Conseil de sécurité, l’ambassadeur représentant permanent de la France à l’ONU, François Delattre.

Le 01/11/2018 à 07h42

Intervenant lors de l’explication de vote suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de sa résolution 2440 prorogeant de six mois le mandat de la Minurso, François Delattre a souligné que "pour la France, le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue une base sérieuse pour de futures discussions" sur le dossier du Sahara.

Dans le contexte d’une dynamique plus apaisée, a noté l’ambassadeur français, le Conseil de sécurité appuie pleinement les efforts menés par l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, M. Horst Kohler, sur le processus politique, "ce qu’illustre également le texte adopté aujourd’hui".

Et d’ajouter que dans le prolongement du succès de la visite de M. Kohler dans la région fin juin/début juillet, ce dernier a posé les jalons pour la table ronde préliminaire prévue début décembre à Genève, appelant les participants à cette table ronde "à jouer un rôle constructif".

A cet égard, M. Delattre a tenu à rappeler que pour la France, "le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue une base sérieuse pour de futures discussions".

Evoquant, par ailleurs, la situation sur le terrain, l’ambassadeur français a relevé que "c’est bien le calme sur le terrain obtenu grâce à la MINURSO qui permet d’avancer sur le volet politique".

"On peut ainsi se féliciter de l’absence de menaces majeures au cessez-le-feu, dont cette résolution prend acte, et d’une situation améliorée sur le terrain depuis notre dernier renouvellement" du mandat de la Minurso, a-t-il dit, rappelant que le Conseil de sécurité avait passé "des messages clairs" en avril dernier qui ont "porté leurs fruits".

"Notre rôle est de rappeler avec vigilance que le cessez-le-feu doit continuer d’être pleinement respecté", a conclu M. Delattre.

Le 01/11/2018 à 07h42