Sahara: le Maroc recadre l'Algérie à l'ONU

Assemblée générale de l'ONU.

Assemblée générale de l'ONU. . AFP

En réponse à la référence insidieuse au Sahara marocain par la délégation algérienne durant les débats sur les questions liées à l’information, le représentant du Maroc, Yasser Halfaoui, a dénoncé l’acharnement de ce pays sur la question du Sahara.

Le 26/10/2017 à 09h23

Suite à la demande algérienne de déterrer un rapport datant de 1975 sur la question du Sahara, le représentant marocain a fait part de la surprise de sa délégation, non seulement par la sélectivité malveillante de l’Algérie, mais également par la nature de la demande, contraire à la pratique et au règlement des Nations unies, rappelant que le contenu des sites onusiens relève exclusivement du secrétariat des Nations unies et non de l’Algérie ou de tout autre État membre.

Le délégué marocain a poursuivi en déclarant que le Maroc aurait pu également demander la publication de documents onusiens reflétant le degré d’implication de l’Algérie dans la question du Sahara, notamment la proposition algérienne de partition du territoire du Sahara marocain faite à l’ancien Envoyé personnel James Baker, qui est dument consignée dans un rapport du secrétaire général au Conseil de sécurité.

"Le Maroc ne s’inscrit pas dans cette logique, et respecte la thématique du débat ainsi que le mandat du département de l’Information" a-t-il précisé. Le diplomate marocain a aussi mis en relief l’appui de la communauté internationale à l’initiative marocaine d’autonomie, qualifiée de sérieuse et crédible.

En outre, en réponse aux contrevérités fallacieuses proférées par le représentant algérien sur la Marche verte, Halfaoui a rappelé à l’audience le caractère glorieux pacifique et historique de cette marche, par laquelle le Maroc a récupéré ses provinces du Sud. Il a exposé devant les membres des Nations unies le calvaire des populations de Tindouf en Algérie, qui ne sont nullement des réfugiés, mais bien des séquestrés.

Le diplomate marocain a également souligné que la question du Sahara marocain était un enjeu de parachèvement de l’intégrité territoriale du royaume et non pas une question de décolonisation.

Il en a profité pour contester fermement la qualité d’observateur honteusement brandie par l’Algérie, rappelant que c’est bien ce pays qui a créé le Polisario, qui le finance et qui mobilise son appareil diplomatique et militaire contre le Maroc.

Il a relevé que l’attitude de l’Algérie est une preuve additionnelle qu’elle est bel et bien partie, à part entière, au différend régional sur le Sahara marocain.

Le 26/10/2017 à 09h23