Le dossier du Sahara marocain au centre d’intérêt de la 70ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui s’est ouverte le 15 septembre au quartier général de l’ONU, à New-York. Le dossier, en tout cas, a fait l’objet d'entretiens qui se sont déroulés, vendredi 25 septembre, entre le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et le roi d’Espagne Felipe VI.
Lors de cette réunion, tenue à la demande du souverain espagnol, le premier responsable onusien a exhorté l’Espagne, membre non permanent du Conseil de sécurité (2015-2016), à mettre son mandat à profit pour aider à donner une nouvelle impulsion au processus onusien visant à trouver une solution à la question du Sahara», dévoile le quotidien espagnol «Lavanguardia».
Pour rappel, Madrid a été la seconde étape du nouveau périple de l’émissaire du SG de l’ONU, Christopher Ross, entamé le 5 septembre à Tindouf, dans une nouvelle tentative pour relancer les pourparlers de paix.
Lors de cette rencontre, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel García-Margallo, a assuré son hôte onusien de la volonté de Madrid d’œuvrer pour aider à trouver une issue politique au conflit plus que quarantenaire créé autour du Sahara marocain.
Ces développements interviennent alors que des bruits de couloirs diplomatiques annoncent une visite, fin 2015, du SG de l’ONU, Ban Ki-moon, dans la région du Maghreb en vue de redémarrer les négociations, bloquées depuis 2008 en raison des manœuvres algéro-séparatistes visant à faire de l’ombre à l’offre marocaine d’autonomie, qui a été à la base du lancement du processus de Manhasset en 2007.