«Je suis satisfait de cette visite au cours de laquelle j’ai rencontré de nombreuses personnes et visité différents endroits», a affirmé Horst Köhler dans une déclaration à son départ de l’aéroport Hassan 1er de Laâyoune au terme de sa visite dans la région. Il a indiqué que ses différentes rencontres avaient été fructueuses.
Köhler s’est félicité, en outre, des progrès et du développement réalisés dans la région, notamment sur les plans économique et social, notant que le règlement définitif du dossier du Sahara permettra de drainer davantage d’investissements pour la région et de créer des postes d’emploi, notamment pour les jeunes de la région.
L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara marocain a souligné, à cet égard, sa volonté d’œuvrer pour parvenir à une solution mutuellement acceptable.
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Au cours de sa visite dans les provinces du sud du Royaume, Köhler a tenu une série de rencontres avec des élus, des chioukhs, des notables de tribus sahraouies et des acteurs de la société civile à Laâyoune, Smara et Dakhla qui lui ont réaffirmé leur attachement à l’initiative d’autonomie en tant qu’unique solution pour le règlement de la question du Sahara marocain.
Ces entretiens ont été également l’occasion de souligner la nécessité de faire pression sur l’Algérie en vue d’autoriser le recensement des habitants des camps de Tindouf.
Köhler s’est informé des efforts de développement dans la région dans différents secteurs, ainsi que des chantiers inscrits dans le cadre du modèle de développement des provinces du Sud.
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L’envoyé personnel, qui a visité les sièges des commissions régionales des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, a pris aussi connaissance des avancées réalisées dans la région en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme dans le sillage des réformes engagées dans le Royaume en la matière.
La visite au Maroc de Köhler s’inscrit dans le cadre de sa deuxième tournée régionale qui l’a déjà mené en Algérie et en Mauritanie.
Cette tournée régionale de Köhler intervient après l’adoption de la résolution 2414 du 27 avril 2018, par laquelle le Conseil de sécurité des Nations unies a réaffirmé la prééminence de l’Initiative marocaine d’autonomie, et indiqué que le réalisme et l’esprit de compromis sont essentiels pour progresser vers une solution politique, réaliste, pragmatique et durable au différend régional sur le Sahara marocain, en demandant expressément aux pays voisins, et donc à l’Algérie, «d’apporter une contribution importante au processus et de s’engager plus fortement pour progresser vers la solution politique».
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A rappeler qu’à l’occasion de la réunion de Lisbonne en mars 2018 avec l’envoyé personnel, la délégation marocaine a réaffirmé les fondamentaux de la position marocaine tels que rappelés dans le discours du roi Mohammed VI à l’occasion de la commémoration du 42e anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2017:
– Aucun règlement de l’affaire du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité.– Les expériences passées devraient permettre de méditer sur une évidence: le problème n’est pas tant de trouver une solution à cette affaire, mais plutôt d’arriver à définir le processus à suivre pour y parvenir. Il appartient, donc, aux parties à l’origine de ce conflit monté de toutes pièces, d’assumer pleinement leur responsabilité dans la recherche d’un règlement définitif;– Le plein respect des principes et fondamentaux retenus par le Conseil de Sécurité pour le traitement de ce conflit régional artificiel; l’organe onusien étant, de fait, la seule instance internationale chargée de superviser le processus de règlement;– Le refus catégorique de tout dépassement, de toute tentative de porter atteinte aux droits légitimes du Maroc et à ses intérêts supérieurs, de toute proposition obsolète visant à écarter le plan de règlement des paramètres référentiels retenus, de l’insertion abusive d’autres sujets, lesquels sont traités par des institutions compétentes.