Dans leurs éditions du week-end, à paraître ce samedi 27 juillet, Akhbar Al Yaoum et Assabah consacrent leurs dossiers à feu Hassan II. Comme une sorte de flashback, Assabah nous embarque dans une machine à remonter le temps et revient notamment sur la première tentative d’assassinat à laquelle avait survécu le défunt souverain. Près d’un demi-siècle après, le journal arabophone tente de mettre la lumière sur cette histoire en citant plusieurs témoins.
Akhbar Al Yaoum, quant à lui, se pose une question des plus surprenantes à sa Une : "Et si Hassan II vivait à notre époque ?" Le journal donne la parole à plusieurs personnalités politiques et à des intellectuels. Ainsi, pour l'ancien ministre socialiste et cofondateur de l'UFSP, Mohamed El Yazghi, "Hassan II a changé vers la fin de son règne beaucoup de choses notamment dans sa manière de gouverner faisant ainsi introduire le Maroc dans une nouvelle ère politique et économique". Un avis que semble partager le parlementaire USFPéiste Hassan Tarik, qui constate que "le vrai changement politique a commencé avant la disparition de Hassan II".
Pour l'homme d'affaires Karim Tazi, il n'est pas évident de trouver la réponse : "oui et non le Maroc a changé", déclare-t-il au quotidien avant d’ajouter que "ce qui est sûr, c’est que le système dont le pays a hérité après Hassan II n’est en réalité que le reflet de la société". Mustapha El Mouatassim, secrétaire général du parti d'Al Badil Al Hadari, estime de son côté, qu’"en 14 ans, le Maroc a beaucoup changé, notamment à travers le lancement de nombreuses réformes et la mise à niveau de plusieurs grandes villes". Pour la militante associative Aicha Ech Chenna, "si Hassan II était encore en vie, il nous aurait évité l’extrémisme". Il faut bien le reconnaître, le règne de Hassan II continue de susciter la curiosité. Une chose est sûre : le Maroc a changé sous l'impulsion du roi Mohammed VI compte tenu des réformes profondes engagées pendant ces 14 ans de règne.
