Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères indique que l’adoption par le Conseil de sécurité (CS) de l’ONU de la résolution 2703 «intervient dans un contexte marqué par la poursuite de la dynamique positive que connaît le dossier».
Pour le ministère, «le soutien international grandissant de près d’une centaine de pays à l’initiative marocaine d’autonomie, l’ouverture à Laâyoune et à Dakhla de plus d’une trentaine de consulats généraux, la non-reconnaissance de plus de 84% des Etats membres de l’ONU de l’entité fantoche, ainsi que l’essor économique et social de la région dans le cadre du Nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud confortent l’approche préconisée par le Royaume dans le traitement de cette question».
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C’est dans ce contexte que le CS, à travers la résolution ce de lundi, conforte sa démarche au sujet de la question du Sahara marocain, aussi bien au niveau de l’identification des parties, la consécration du cadre du processus que la confirmation de sa finalité, poursuit le ministère, ajoutant que «la résolution a identifié clairement les parties au processus politique, qui doivent assumer leur responsabilité politique, juridique et morale dans la recherche d’une solution définitive au différend régional sur le Sahara marocain. Elle cite en particulier l’Algérie à six reprises, soit autant de fois que le Maroc, confirmant que l’Algérie est bel et bien la partie principale à ce différend artificiel.»
De même, la nouvelle résolution consacre les tables rondes comme seul cadre du processus politique, avec notamment la participation de l’Algérie, partie prenante directement interpellée. Le CS a également confirmé que la solution politique définitive ne peut être qu’une «solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis», indique la même source.
Ces paramètres sont de nouveau couplés à l’appui du CS à l’initiative marocaine d’autonomie, qualifiée de «sérieuse et crédible». Le ministère rappelle, dans ce cadre, que «plusieurs pays à travers le monde expriment clairement leur soutien à cette initiative comme base incontournable de toute solution à ce différend régional».
Par ailleurs, la nouvelle résolution a adressé un rappel à l’ordre au «polisario» concernant ses violations et ses restrictions sur la liberté de circulation de la MINURSO. Elle a demandé de nouveau à l’Algérie de permettre l’enregistrement des populations des camps de Tindouf, ajoute le ministère des Affaires étrangères.
Fort de ses acquis et de la constance de l’approche du CS, le Maroc demeure pleinement engagé pour appuyer les efforts du secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel visant la relance du processus des tables rondes, en vue de parvenir à une solution politique, basée sur l’initiative marocaine d’autonomie et dans le strict respect de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Royaume, conclut le communiqué.