Et si le Parti de l’Istiqlal faisait son entrée au gouvernement? C’est ce qu’a laissé entendre Saâd-Eddine El Othmani lors d’une réunion du secrétariat général du Parti de la justice et du développement, tenue lundi dernier à son siège à Rabat, nous révèle le quotidien Assabah dans sa livraison de ce vendredi 30 août.
Une source au sein du parti de la Lampe a avoué au média casablancais que Slimane Amrani, secrétaire général adjoint du PJD, n’avait pas révélé tous les sujets abordés lors de ladite réunion dans une déclaration accordée au site officiel du parti.
“Le débat politique a occupé une grande partie de la réunion. Les membres du secrétariat général ont évoqué les défis sur lesquels a insisté le discours royal de la fête du Trône et présenté des idées et des propositions qui abordent les conditions permettant d’accroître l’efficacité du travail gouvernemental. Ils n’ont abordé ni la question des fauteuils ministériels ni les noms de candidats qui restent, à ce stade, une question prématurée”, a annoncé Slimane Amrani.
Seulement, la source d’Assabah ajoute que le remaniement ministériel était au centre des débats et que les noms des ministères qui devraient quitter le gouvernement ont été évoqués.
Le journal crois savoir que Lahcen Daoudi, ministre délégué auprès du chef du gouvernement, Mohamed Yatim, ministre de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, Najib Boulif, secrétaire d'état chargé du Transport, Khalid Samadi, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ainsi que Nezha El Ouafi, secrétaire d'Etat chargée du Développement durable et Jamila El Moussali, secrétaire d'Etat chargée de l'Artisanat et de l'Économie sociale, sont pressentis pour sortir du gouvernement lors du prochain remaniement.
Des sources partisanes expliquent qu’El Othmani attend le feu vert du secrétariat général du PJD avant d’entamer les pourparlers avec les partis de la majorité, à savoir le Rassemblement national des indépendants (RNI), l'Union socialiste des forces populaires (USFP), le Mouvement populaire (MP), l'Union constitutionnelle (UC) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS).