Cet engagement a été exprimé mercredi soir au sein de la Commission des finances, de la planification et du développement économique issue de la Chambre des conseillers après "un débat de 10 heures sur cette réforme".
C'était la première journée de discussion de ce texte sorti enfin des tiroirs, 90 jours après son adoption par le Conseil de gouvernement. "La session de la commission a été laissée ouverte avec une reprise des débats la semaine prochaine et avec l'espoir que d'ici là une date soit annoncée par le gouvernement pour la reprise du dialogue social avec les syndicats", a déclaré jeudi à Le360 le président de la Commission des finances, de la planification et du développement économique, Rahal Mekkaoui.
Les participants "ont unanimement reconnu l'importance de cette réforme" en soulignant la nécessité de créér un "climat positif, c'est à dire la reprise du dialogue social pour que le processus d'adoption du texte arrive jusqu'à son terme", a souligné M. Mekkaoui, indiquant que le gouvernement a en outre exprimé par la voix de Mohamed Moubdie, ministre de la Fonction publique, et Driss Azami, ministre délégué du Budget sa "disponibilité d'examiner toutes les propositions des syndicats" permettant d'avancer sur ce projet. "Le gouvernement est aussi prêt à examiner toute suggestion sur les détails paramétriques de cette réforme", a-t-il conclu.
A rappeler que le Conseil de gouvernement a adopté le 7 janvier 2016 ce projet de réforme de la retraite de la CMR. Aux termes de celle ci, le gouvernement a décidé de relever graduellement l’âge du départ à la retraite des fonctionnaires entre 2017 et 2019 pour le fixer à 63 ans contre 60 ans aujourd’hui. Selon le chef du gouvernement, l’Etat ne sera pas en mesure de payer les retraites de 400.000 salariés de la fonction publique en 2022.