«Les activistes du Polisario sont très actifs dans les pays scandinaves et ils sont parvenus à donner d’eux l’image de victimes», constate le cinéaste marocain, dans une déclaration à Le360, en réaction au projet de la Suède de reconnaître la chimérique «RASD».
Le réalisateur marocain, qui a vécu le plus clair de son temps en Norvège, appelle à une contre-offensive marocaine grandeur nature pour montrer le vrai visage du Polisario en tant qu’organisation terroriste, dénoncer la pratique de l’esclavage ayant cours dans les camps de la honte et démasquer les allégations mensongères colportées par la machine de propagande séparatiste à l’encontre du Maroc.
Seulement voilà, «cette mobilisation nationale ne doit pas se limiter à la sphère scandinave mais englober d’autres régions éloignées du monde où la présence du Polisario est aussi forte», estime le cinéaste marocain. «Je viens de rentrer de Colombie, précisément Bogota et Medellin, où j’ai présenté mon long-métrage "Casanégra". J’ai donc pu mesurer à quel point le Polisario bernait les gens là-bas, en se mettant dans une posture de victime de violations faussement attribuées au Maroc», relève le réalisateur.
Et d’ajouter: «Dès que l’on a commencé à parler aux gens, ils ont changé d’idée et je pense que c’est cela qu’il faut pour donner à l’opinion publique internationale une idée exacte du nouveau Maroc, moderne, humaniste et pluriel».
«L’affaire du Sahara ne doit pas être la seule affaire du gouvernement. Tous les Marocains sont appelés, chacun à son niveau, à agir pour mieux défendre la première cause nationale», plaide Noureddine Lakhmari, spécifiant que les cinéastes ont un rôle particulier à jouer pour contribuer à diffuser la vérité.