Ramid, examinateur en chef des futurs avocats

Mustapha Ramid, ministre de la Justice.

Mustapha Ramid, ministre de la Justice. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Mustapha Ramid dément catégoriquement toute fuite des examens d’habilitation des avocats. Le ministre assure avoir écrit la question de l’examen de ses propres mains.

Le 03/03/2015 à 09h04

Le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, a nié en bloc l’existence d’une fuite des examens d’habilitation donnant accès à la profession d’avocat qui a eu lieu le week-end dernier, rapporte Akhbar Al Yaoum, dans son édition de ce mardi 3 mars. Intervenant lors de la réunion de la commission de la justice au parlement consacrée à l’examen du projet de loi organique instituant le conseil supérieur du pouvoir judiciaire, le ministre a indiqué que «les rumeurs répandues sur les fuites des examens n’ont rien de fondé».

Expliquant les tenants et aboutissants des faits, Ramid précise qu’"il y a eu un retard dans la distribution des copies d’examen en raison d’une panne du photocopieur assurant le tirage des épreuves. Ce qui a donné lieu à des contestations". Et d’ajouter: "J’ai écrit la question de mes propres mains et je peux assurer qu’il n’y a eu aucune fuite", faisant remarquer que son département a veillé, pour la première fois, directement sur le bon déroulement et la transparence de ces examens.

Par ailleurs, ajoute Akhbar Al Yaoum, le projet de loi organique instituant le conseil supérieur du pouvoir judiciaire a suscité, au sein de la commission parlementaire, une vive polémique. Point d'achoppement: le serment que les membres dudit conseil doivent prêter devant le roi. Ainsi en cas du décès de l’un des membres, sa démission ou son limogeage, le remplaçant devra prêter serment devant le souverain dans un délai de 15 jours après la fin de la mission de l’ancien membre. Mais les parlementaires se sont interrogés : "comment peut-on contraindre le roi par un délai de prestation de serment ?", relève le quotidien qui fait savoir que la réponse du ministre de la justice était on ne peut plus claire: le texte a été soumis aux différentes parties et qu’il est ouvert à tout amendement proposé par les députés. Tout reste jouable.

Par Samir Chennaoui
Le 03/03/2015 à 09h04