Ramallah: Israël n'apposera plus son cachet sur les passeports des responsables marocains

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Ramallah . DR

Revue de presseKiosque360. Les responsables marocains désireux de visiter Ramallah, en Palestine, peuvent désormais le faire sans être obligés de passer par la partie Ouest d’Al Qods, contrôlée par Israël. Tel Aviv n’apposera plus son cachet sur leurs passeports.

Le 15/03/2016 à 21h41

Désormais, les responsables marocains peuvent se rendre à Ramallah, en Palestine, sans crainte de voir leurs passeports tamponnés du cachet israélien et sans devoir passer par la partie ouest d’Al Qods, contrôlée par Israël, rapporte le quotidien arabophone Al Massae, dans sa livraison de ce mercredi 16 mars. Et d’ajouter qu’Israël, par cette mesure, tente de marquer des points auprès des défenseurs de la normalisation. La décision israélienne permettra ainsi aux responsables marocains de visiter Ramallah sans être embarrassés par le fait de voir leurs passeports tamponnés à Al Qods, comme c’est la coutume avec les responsables d’autres pays avec lesquels Israël a des relations diplomatiques, fait remarquer Al Massae. Les visiteurs des territoires palestiniens se trouvent, habituellement, dans l’obligation de passer par la partie ouest d’Al Qods, occupée par Israël, ce qui ne sera donc plus nécessaire pour les Marocains, bien que Tel Aviv ait annoncé avoir autorisé, par le passé, plusieurs responsables marocains à entrer à Ramallah sans devoir passer par Al Qods, ni voir leurs passeports tamponnés par un cachet israélien. Plusieurs responsables arabes et musulmans, dont les pays n'entretiennent pas de relations diplomatiques avec Israël, refusent de se soumettre aux conditions de Tel Aviv, ce qui constitue, selon Al Massae, un signe de protestation contre les crimes commis par l’Etat hébreu à l’égard du peuple palestinien. Depuis 2014, les autorités israéliennes imposent à toutes les personnalités politiques désireuses de visiter les territoires palestiniens de passer en premier lieu par Al Qods et de tenir des réunions avec des responsables et des ministres israéliens, rappelle le journal. Et de conclure que cette mesure ne sera probablement plus applicable aux hautes personnalités de plusieurs pays arabes, dont le Maroc, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie et l’Arabie Saoudite.

Par Mustapha Nouri
Le 15/03/2016 à 21h41