Rabat: colère royale contre les élus

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Revue de presseKiosque360. Les élus de la ville de Rabat font l’objet d'une colère royale, suite aux événements qu’a connus une session du Conseil de la ville, vendredi dernier. Ils n’ont pas été conviés à la cérémonie de l’inauguration royale des travaux d’extension de la deuxième ligne du tramway de la ville.

Le 24/10/2017 à 23h02

Les élus de la ville de Rabat, y compris le maire, seraient-ils devenus personae non gratae dans le cercle des activités royales? Ils n’ont en tout cas pas été invités à prendre part à la cérémonie d’inauguration des travaux d’extension de la deuxième ligne du tramway de la ville, présidée lundi 23 octobre par le souverain.

Assabah, dans son numéro du mercredi 25 octobre, révèle ainsi que ni le maire PJDiste, Mohamed Seddiki, ni les élus de l’opposition membres du PAM, n’ont été conviés à cet événement. Pourtant, ce chantier relève de la commune urbaine de Rabat. C’est ce qui fait dire au quotidien que les élus du Conseil de la ville font l’objet d’une colère royale, d'autant que plusieurs autres responsables de la capitale ont bel et bien assisté à la cérémonie.

Cette colère pourrait être une conséquence des graves événements qui ont entaché la dernière session du Conseil, durant laquelle des élus en étaient venus aux mains au moment du vote du budget. La même source indique que le Wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Mhidia, a d'ailleurs reçu un rapport accablant sur le déroulement de cette session, ainsi que sur d’autres réunions tenues depuis les dernières élections communales de 2015. 

Un élu de la majorité confie à Assabah, sous couvert d’anonymat, que Seddiki a effectué la prière du vendredi aux côtés du Roi, à la mosquée Arraham, le jour même où a eu lieu l’incident, laissant donc sous-entendre qu’il n’y a pas lieu de parler de colère royale. Mais cette source n’explique pas les raisons de l’absence du maire à l'inauguration qui se déroule à Rabat. Le journal précise, par ailleurs, que le Wali Mohamed Mhidia a envoyé son rapport vers 17h ce vendredi-là, soit bien après la prière.

Par Fayza Senhaji
Le 24/10/2017 à 23h02