Jour après jour, Zakaria Moumni démontre sa capacité de nuisance à l’égard du Maroc. Il ne rate pas la moindre occasion, ou manifestation en France, pour venir calomnier le royaume et ses personnalités en ressassant ses affabulations. Dans sa dernière démonstration, Moumni a jeté le masque et dévoilé une face d’une violence extrême. Cela n’a pas eu lieu sur un ring, mais lors d'un débat tenu à l’Institut des cultures de l’Islam, le 21 décembre à Paris. Et l’invité n’était autre que Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH). Et c’était littéralement une démonstration de force, à la méthode de voyous prêts à tabasser tout ce qui bouge, à en venir aux mains pour faire taire toute personne qui n’est pas d’accord avec leurs propos. Un participant, qui a eu le malheur de faire remarquer à Moumni qu’il monopolisait la parole et empêchait les autres de prendre part aux débats, s’est fait agresser par ce champion de l’intimidation. Idem pour le président de la séance qui a failli en prendre pour son grade, juste pour avoir essayé de convaincre l’intervenant indésirable de poser sa question et laisser place au débat.
La violence de Moumni prouve si besoin en était son mépris de l’opinion des autres. Celui qui pointe du doigt les supposées dérives démocratiques du Maroc est prêt à casser la gueule à toute personne qui oserait montrer l’ombre d’un désaccord avec lui. Le parfait antidémocrate dont le vernis de la victimisation se dissipe vite pour laisser s’exprimer sa nature de racketteur, prêt à exploiter ses talents d’ancien champion de combat de rue pour dépouiller autrui.
Moumni est devenu un spécialiste des intrusions lors d’événements animés par de hauts responsables marocains. Il y a deux semaines, une rencontre avec le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane -oujours à Paris- a été encore une fois l’occasion pour Moumni de venir écourter les débats et déverser ses insultes à l’égard de responsables marocains. Lui qui se positionne comme une victime des exactions des droits de l’homme dans le royaume, se montre à chacune de ses sorties irrespectueux envers les responsables marocains et le public venu les écouter et débattre avec eux. Moumni semble avoir franchi le seuil du désespoir pour agir comme un aliéné. S’il croyait vraiment en la justesse de sa cause, il aurait laissé la justice poursuivre son cours. Mais ses actes savamment organisés indiquent qu’il n’agit pas seul. Et sans doute que ses complices–manipulateurs n’ont cure de sa «réhabilitation»: il leur convient très bien dans ce rôle d’agitateur.