Mohamed Moubdiî, ministre MP de la Fonction publique, se trouve encore sur la Une de la presse nationale pour une affaire assez insolite. Un groupe d’artistes et de troupes folkloriques, qui ont animé la dernière édition du festival que préside le ministre, ont eu droit à des chèques sans provision en guise de cachet. Selon Al Akhbar qui relate l’affaire dans sa livraison de ce mardi 17 mars, cela remonte au mois d’avril 2014 (du 16 au 20) quand les artistes en question ont été conviés à égayer les soirées de la 11ème édition du festival «1001 cheval» présidé par le ministre haraki qui dirige par ailleurs la mairie de Fqih Bensaleh dans la région de Tadla-Azilal. Et tenez-vous bien ! Il ne s’agit pas de quelques artistes qui font leurs premiers pas sur la scène artistique ou qui ont besoin d’un coup de pouce lors d’un moussem de fantasia. Mais il s'agit plutôt de gros calibres de la chanson comme Hajib, Abdelaziz Stati, Adil el Miloudi, Cheb Bilal, le groupe meknassi Fnaire et Nass El Ghiwane. Cela sans parler de plusieurs troupes folkloriques venues des quatre coins du Maroc pour meubler le programme de ce festival bénéficiant, qui plus est, du haut patronage du roi Mohammed VI. Al Akhbar explique que les artistes concernés ont été surpris de constater que les chèques qui leur avaient été remis par la société organisatrice du festival étaient sans provision. Le quotidien ne révèle pas le montant que lesdits artistes peinent à recouvrer, mais il affirme que tous leurs contacts et démarches, avec et auprès de Mohamed Moubdiî, sont restés vains.
Le MP, un parti "maudit" ?
On dirait qu’une sorte de malédiction plane sur le Mouvement populaire de Mohand Laenser. Abdelaâdim El Guerrouj, le prédécesseur du même Mohamed Moubdiî au ministère de la Fonction publique, a été éclaboussé par la fameuse affaire du chocolat qu’il aurait acquis, en grosses quantités, aux frais du ministère. Quant à Mohamed Ouzzine, désormais ex-ministre de la Jeunesse et des sports, on connaît le sort qui lui a été réservé suite au scandale de la pelouse du Complexe sportif Moulay Abdellah. Même Hakima El Haité, ministre chargée de l’Environnement, n’est pas épargnée par une partie des cadres de son ministère concernant certains marchés portant sur des études. Aujourd’hui, c’est Mohamed Moubdiî qui est montré du doigt. Et c’est le S.G Mohand Laenser qui doit croiser les doigts chaque jour que Dieu fait !