Quand le séparatiste Bachir Mustapha Sayed reconnaît des "liens diplomatiques" entre le Polisario et l'Iran

Bachir Mustapha Sayed.

Bachir Mustapha Sayed. . dr

Le Polisarien, Bachir Mustapha Sayed, a été chargé par ses maîtres algériens de «commenter» la rupture par le Maroc de ses relations diplomatiques avec l’Iran. Outre la rhétorique habituelle, il s’est confondu en explications puériles qui démontrent la connivence entre le Hezbollah et le Polisario.

Le 03/05/2018 à 10h15

Le soi-disant "ministre de l’Intérieur de la République" fantôme en Algérie, Bachir Mustapha Sayed, a accordé un entretien à l’agence de presse russe Sputnik dans lequel il réfute toute collusion avec le groupe terroriste de Hezbollah. Dans son préambule, l’agence commence par signaler que ladite «République» est très peu reconnue par la communauté internationale.

Sayed appréciera, d’autant plus qu’en essayant de renier les preuves irréfutables de la fourniture d’armes au Polisario par le Hezbollah, il tombe dans le ridicule et surtout il confie, sans peut-être s'en rendre compte, les accointances des séparatistes avec l’Iran et le Hezbollah. On n’a besoin de personne pour nous fournir des armes, dit-il puisque: «Les Sahraouis possèdent des armes et des missiles sophistiqués depuis des années ». Il est clair qu’il n’est pas allé au bout de sa pensée pour «révéler» d’où proviennent ces armes même si tout le monde le sait.

Et comme un enfant qui a fait une bêtise, il invente des faits qui n’ont jamais existé même s’ils sont méprisables pour ses milices: «Lors de nos déplacements au Liban, nous avons essayé, à maintes reprises, de rencontrer les dirigeants du Hezbollah mais en vain» Comme si ce faux aveu, va dédouaner le Polisario et le Hezbollah d’avoir tissé un partenariat satanique par la fourniture d’armes et l’entrainement à des techniques de commandos.

Le vrai aveu de Bachir Mustapha Sayed réside dans cette «confidence» qu’il a faite à l’agence de presse Sputink: «Nous avons une ambassade à Téhéran et nous cherchons à consolider nos relations avec l’Iran et le Hezbollah.»

Un aveu qui dément les allégations contenues dans la réaction de Téhéran, mardi 1er Mai, au soir, quand elle a prétendu "respecter l'intégrité territoriale des Etats". Que répond-elle à l'existence d'une soi-disant "ambassade de la RASD" en Iran.

Une chose est sûre: l'Iran est bel et bien compromise, via son allié terroriste le Hezbollah, dans le soutien militaire au front séparatiste du Polisario.

Par Hassan Benadad
Le 03/05/2018 à 10h15