Le vice-ministre de la Défense algérien, Gaïd Salah, se fait trop «visible» ces derniers jours. Ses visites de «prospection» dans les états-majors des trois armées (air, terre et mer) sont multiples et surmédiatisées. Les images retransmises par les médias algériens, dont la chaîne de télévision A3 Algérie, laissent en tout cas penser que le général-major «pète le feu».
Or, la bougeotte du numéro 1 de l’Armée populaire nationale (ANP) est tout sauf le fruit du hasard. D’après des indiscrétions médiatiques, Gaïd Salah aurait été convoqué dernièrement par le président Abdelaziz Bouteflika, également ministre de la Défense, qui l’aurait sévèrement recadré pour une présumée léthargie dans laquelle il se serait complu depuis qu’il a balayé de son chemin l’encombrant patron du Département du renseignement et de la sécurité, Mohamed Lamine Mediene, alias «Tewfik».
Le limogeage de l’ex-puissant général-Major «Tewfik», «figure de proue du pouvoir parallèle en Algérie, hostile aux intérêts de la Présidence de la République, a donné un peu trop de confiance à Gaïd Salah qui se croyait, désormais, intouchable», rapportait dernièrement le site «Modafrique», indiquant que ce dernier «s’est beaucoup endormi sur ses lauriers après le départ du général Tewfik de la direction du DRS».