Le procès de certains hauts dirigeants du Polisario en Espagne se poursuit. Après le recueil par le juge Pablo Ruz de l'Audience nationale de Madrid - la plus haute juridiction pénale espagnole - des témoignages des victimes le 12 août dernier, c’est désormais au tour du Parlement européen (PE) de prendre les choses en main. C’est l'appel lancé par le militant Saharaoui, Mustapha Salma Ould Sidi Miloud, dans une déclaration faite aux médias ce mardi. Mustapha Salma a, en effet, appelé le PE à "interpeller" l'Algérie sur les graves crimes commis sur son territoire dans les camps de Tindouf et à "exercer des pressions" sur le pays afin de "faciliter la tâche" à la justice espagnole. L'Union africaine doit agir Pour Mustapha Salma, la poursuite en Espagne des dirigeants du Polisario pour "génocide et violations graves des droits de l'Homme à Tindouf" requiert également une prise de position de la part de l'Union africaine (UA) et des pays qui abritent ces tortionnaires. Selon lui, "les membres du polisario inculpés se sont eux-mêmes incriminés" en décidant de fuir le territoire espagnol après la présentation de cette plainte auprès du tribunal de Madrid". Mustapha Salma fait notamment référence à l'affectation de Brahim Ghali qui a quitté l'Espagne pour l'Algérie. Rappelons que Mustapha Salma observe depuis plusieurs semaines maintenant un sit-in devant le siège de la représentation du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Nouakchott, afin que sa situation soit régularisée et qu’il puisse enfin retrouver sa famille. A noter que parmi les 29 accusés cités dans la plainte, figurent, outre Brahim Ghali, «ministre» de l'information de la pseudo RASD, Sid Ahmed Batal, le prétendu "ministre" de l'éducation, Bachir Mustapha Sayed, et l'actuel représentant des séparatistes en Espagne, Jandoud Mohamed. Sans oublier l'ex-représentant du "polisario" aux Iles Canaries, Mohamed Luchaâ, décédé dernièrement à Las Palmas
Par Le360
Le 03/09/2013 à 14h30