«Les camarades de Benabdallah tracent les limites avec El Othmani», titre Assabah dans son édition datée de ce vendredi 9 mars.
Selon le journal, le PPS aurait émis de nouvelles conditions pour continuer à coopérer avec les islamistes au sein de la coalition gouvernementale.
Le PPS, tout en étant un parti de la majorité, estime qu’il sera intraitable sur les questions de fond et qui pourraient être source de divergences entre lui et le parti islamiste. Ce sera le cas, souligne Assabah, des libertés individuelles ou alors des engagements internationaux du Royaume.
Au demeurant, comme aux tout débuts du gouvernement de Abdelilah Benkirane, le PPS (gauche) avait affirmé avoir participé à la gestion des affaires publiques par souci de préserver les intérêts supérieurs de la Nation.
Par la suite, dans plusieurs déclarations aux médias, Nabil Benabdallah avait affirmé que la participation du PPS au gouvernement Benkirane visait à apporter un brin de «rationalité» à l’Exécutif mené par les islamistes.
Les rapports entre le PPS et le PJD vont être clarifiés lors du prochain congrès national qui va avoir lieu dès le 11 mai.
Pris pour le maillon faible de l’actuelle coalition gouvernementale formée de six partis politiques, le PPS a réussi à s’imposer en gardant deux ministères de premier plan après le séisme: la Santé et l’Habitat en les personnes de, respectivement, Anas Doukkali et Abdelahad Fassi Fihri.
Le PPS changerait-il de cap après son congrès national pour, essentiellement, payer le tribut du soutien inconditionnel à Benkirane? Réponse dans un peu plus d’un mois.