Pourparlers sur le Sahara: exit, Genève II, place à Genève III

Les parties se sont mises d’accord sur l’intention de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Horst Köhler, d’organiser une troisième manche de pourparlers, selon le même format, à savoir avec la participation du Maroc, de l’Algérie, du polisario et de la Mauritanie, relève-t-on dans le communiqué diffusé à l’issue de ce second round de pourparlers, qui s'est achevé ce vendredi 22 mars.

Dans ce même communiqué, l'Envoyé personnel du SG de l'ONU s'est félicité du déroulement de Genève II «dans une atmosphère de respect mutuel». Horst Köhler a salué par la même occasion l’engagement «courtois» et «ouvert» des quatre délégations lors de ce second round.

S’agissant des questions de fond débattues lors de ce second round, il y a lieu de préciser que ces questions étaient les mêmes définies dans l’ordre du jour fixé initialement, en l’occurrence «les paramètres de la solution politique notamment le réalisme, le pragmatisme et le sens du compromis, l’intégration régionale et l’évaluation de la première table ronde».

Vidéo. Tête-à-tête entre Nasser Bourita et Horst Köhler à Genève. 

L’option prônée par le front séparatiste du polisario, soutenu par Alger, soit «l’indépendance», ou encore «l’option référendaire», a été exclue de facto du périmètre de débat.

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Par ricochet, l’Algérie et le polisario ont été appelés à se départir définitivement de leur référentiel dogmatique figé et dépassé par les paramètres définis par la résolution 2440, adoptée fin octobre 2018, à la majorité des Quinze membres du Conseil de sécurité.

Le point essentiel sur lequel les quatre parties se sont mises d'accord, est que le règlement du conflit créé autour du Sahara permettra certainement de redynamiser la reconstruction maghrébine, dont les dividendes bénéficieront à tous les citoyens de la région.

Il y a lieu de noter également cette participation active des élus de la Région du sud marocain à tous les débats de cette table ronde, laquelle leur a permis de présenter le développement économique et humain croissants que connaissent les provinces du sud.