Le Conseil de sécurité a précédé la reprise des pourparlers inter-libyens, hier jeudi, dans la soirée, à Skhirat, par un appel à un cessez-le-feu sans condition et un engagement ferme pour former un gouvernement d’entente nationale.
Dans une résolution, adoptée à l’unanimité des 15 membres du Conseil de sécurité, l’instance décisive des Nations unies a exhorté les parties en conflit à mettre en œuvre un «cessez-le-feu sans condition» et à s’engager pour la formation «immédiate d’un gouvernement d’entente nationale» et la conclusion, dans le cadre du dialogue politique libyen facilité par l’ONU, d’un «accord sur les mesures de sécurité transitoires nécessaires pour la stabilisation de la Libye».
Par la même occasion, le Conseil de sécurité a appelé les parties adverses à «s’associer de façon constructive aux efforts de la Manul (Mission d’appui des Nations unies en Libye) et du Représentant spécial du secrétaire général (de l’ONU) en vue de mettre la dernière main à l’Accord politique libyen».
Pour rappel, l’ONU avait fixé le 20 septembre comme date butoir pour la formation d’un gouvernement d’entente nationale.
La résolution, adoptée hier, par le Conseil de sécurité, en se félicitant une nouvelle fois du paraphe de l’Accord de Skhirat (11 juin dernier), se veut ainsi une piqûre de rappel pour solder un conflit qui a engendré autant de malheurs au peuple libyen frère.