Abdelillah Benkirane estime que l'allégeance au roi peut être modernisée dans sa forme. Mais, a-t-il tenu à préciser, cela ne peut se faire sans la "volonté du roi, la concertation et la coordination".
Interrogé sur le fait de savoir s'il maintient la même position exprimée sur la cérémonie d'allégeance quand il était en 2011 dans l'opposition, Abdelillah Benkirane affirme avoir eu à l'époque des propos qui se situaient dans le contexte particulier de la contestation du "20 Février". "Je n'ai pas changé ma réflexion sur ce sujet. Nous devons moderniser l'allégeance comme on réforme la Constitution", a-t-il affirmé.
Pour Benkirane, "l'acte d'allégeance a une portée historique. Il puise sa force dans la symbiose et les relations séculaires qui unissent le roi et le peuple depuis quatorze siècles. Mais il faut (pour le changement de la forme) avoir préalablement la volonté du roi, de la concertation et de la coordination".