Le secrétariat général du Parti de la justice et du développement (PJD) s'est réuni, hier samedi 2 décembre, au siège central du parti à Rabat. Abdelilah Benkirane a une nouvelle fois brillé par son absence.
Un communiqué a sanctionné cette réunion, qui confirme le refus de l'amendement de l'article 16 qui aurait permis à Bekirane de se présenter à un troisième mandat à la tête du parti. Décision prise lors du Conseil national (Parlement du parti) par un vote sans appel: 126 voix contre et 101 favorables.
Ledit communiqué, diffusé sur le site du parti, a consacré un long pararagraphe au "rôle distingué" de Abdelilah Benkirane durant son mandat à la tête du PJD. Il loue également les "réalisations du parti sous sa conduite". Un article est également publié dans le même site, mettant en exergue ce paragraphe du communiqué du parti et insistant sur le choix du Conseil national de ne pas reconduire Benkirane à sa tête pour un 3e mandat.
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L'on peut ainsi en déduire que la porte est définitivement fermée pour une éventuelle reconduction de Benkirane. Ses fidèles, qui espéraient rebondir lors du prochain congrès pour contrer le vote du secrétariat général, n'auront qu'à bien se tenir. D'autant plus que le communiqué susmentionné, signé par Souleymane El Amrani, SG-adjoint du PJD et grand opposant à l'amendement de l'article 16, affirme que le congrès doit seulement entériner les projets qui lui seront soumis et que c'est le Conseil national qui a le dernier mot. Une décision qui tranche avec la volonté des pro-Benkirane de mettre à mal Mustapha Ramid and Co.
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Abdelilah Benkirane devra ainsi se contenter, comme il l'avait déclaré lui-même, du rôle de "simple militant". A moins qu'il décide de prendre ses distances avec le parti. Surtout qu'il aura du mal à accuser le coup. Un coup dur pour un homme habitué aux premières loges mais qui vient d'être enterré vivant.