Le secrétariat général du Parti de la justice et du développement (PJD) a décidé de tenir son congrès extraordinaire les 28 et 29 mai 2016, avec un seul point à l’ordre du jour: la prolongation d’une année du mandat de l’actuel secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane, fait savoir le quotidien arabophone Al Massae, dans son édition de ce vendredi 6 mai 2016. Lors de la réunion, tenue mercredi soir, les membres du secrétariat général du parti de la lampe ont également décidé de la tenue du Conseil national du PJD, pour trancher sur les procédures qui devront régir le prochain congrès, ajoute le journal. Et d’expliquer que les membres du SG du PJD ont débattu, à cette occasion, des nouveautés du paysage politique, faisant remarquer que «la lutte contre les forces hégémoniques est une position irréversible, dans le respect des constantes nationales et constitutionnelles». Soulignant la nécessité de réussir dans la mission de supervision des élections, les dirigeants du PJD se sont aussi penchés, selon Al Massae, sur les déclarations jugées «absurdes et dangereuses» d’Ilyas El Omari, SG du PAM, et de Driss Lachgar, Premier secrétaire de l’USFP, qui ont émis des doutes quant à la transparence des échéances électorales de 2011. Par ailleurs, la réunion du secrétariat général des «frères» de Benkirane a été marquée, conclut le journal, par l’acceptation de la démission de Mohamed Radi Slaouni, secrétaire régional du parti à Fès et président de la circonscription de Fès Saiss, qui a présenté, avec sept autres élus, une démission collective au parti de la lampe.
Par Mustapha Nouri
Le 06/05/2016 à 06h35