Prévue une semaine avant l’ouverture de la session d’octobre du Parlement, la réunion du Conseil national du Parti de l’Istiqlal (PI) permettra d’annoncer la composition du Comité exécutif du PI.
Assabah de ce lundi 23 septembre atteste que le secrétaire général du PI, Nizar Baraka, devrait convoquer une réunion des membres du Conseil national en ce samedi 5 octobre avec, à l’ordre du jour, le vote de la liste constitutive du Comité exécutif du PI.
Le quotidien révèle qu’il avait été question, dans un premier temps, que cette réunion des membres du Conseil national du PI, véritable «Parlement du parti», ait lieu le samedi 28 septembre prochain, mais «la subsistance de certains problèmes, et surtout le fait que l’appartenance à cet organisme de certaines personnalités du parti n’ait pas encore été tranchée, ont contraint la direction du parti à ajourner [cette réunion, Ndlr] d’une semaine», écrit Assabah.
Nizar Baraka, s’est d’ailleurs «montré ferme depuis le début» des concertations à ce propos, explique le quotidien qui indique que le secrétaire général du PI a expliqué aux candidats désireux de faire partie de cette instance que «tout prétendant à faire partie de l’instance exécutive du parti doit produire un casier judiciaire vierge. Il ne doit avoir été poursuivi, par le passé, ni pour des délits de corruption ni pour tout autre délit pénal», écrit Assabah.
Selon le quotidien, Assabah «table sur une adhésion sans faille des futurs membres du Comité exécutif au principe de la moralisation de la vie publique, aussi bien dans le domaine politique en général qu’au sein du Parlement. Une démarche qui n’est pas pour plaire à certains courants qui composent le parti».
Assabah écrit aussi que le secrétaire général du PI «a veillé à choisir des membres du Comité exécutif qui ne soient pas enclin à mettre des bâtons dans les roues à tout moment, et ce dans une tentative de donner au parti un nouveau départ organisationnel, afin de mieux le préparer à la course aux élections de 2026, et peut-être même à diriger le gouvernement du Mondial 2030».
Nizar Baraka, explique le quotidien, est avant tout désireux, écrit Assabah, de réhabiliter «les enfants légitimes du parti» qui ont «fait toute leur carrière dans ses rangs (...) dans le but de les privilégier» devant des «transfuges venus d’autres horizons». Après cette longue attente, le PI entend désormais «définitivement de tourner la page du comité exécutif», écrit Assabah.
Les élections législatives de 2026 seront le prochain défi du PI, relaie par ailleurs Assabah, précisant que ce parti de la coalition gouvernementale «compte bien les remporter», Nizar Baraka ayant annoncé, à sa réélection pour un second mandat lors du congrès national du PI, au mois d’avril dernier, que c’était là «un objectif légitime».
Depuis cinq mois, explique le quotidien, les militants du PI, «parti traversé par des courants aux positions divergentes», ne parlaient que de la future composition du Comité exécutif, un «exploit» ardu à mener «tout en préservant l’esprit de consensus, la solidité, la cohésion et l’unité du parti».
C’est pourquoi, explique Assabah, Nizar Baraka a pris le temps qu’il fallait pour «bien choisir les futurs membres de cette instance exécutive», indique Assabah, tout en «écartant toutes les personnalités dont le parcours politique et personnel pourrait nuire à la réputation» du PI.