"Vous avez parlé en amazigh, la langue officielle du pays, c'est votre plein droit, mais vous devez savoir, M. le président [Habib El Malki, Ndlr] et M. le député, que nous n'avons rien compris à votre intervention", a déclaré Mohamed Moubdie, député élu sous les couleurs du Mouvement populaire (MP, majorité) dont les militants sont pourtant, dans leur grande majorité, des amazighophones.
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Habib El Malki, qui présidait ce lundi 25 novembre la séance mensuelle réservée aux questions liées à la politique générale du gouvernement, a décidé de couper la poire en deux, en demandant au député de traduire en arabe les grandes lignes de son intervention.
Ahmed Sidki a non seulement traduit ses propos premiers, mais a même achevé son exposé en langue arabe.
