En citant ce principe universel, Rachid Talbi Alami a visé -sans surenchère politicienne et sans la citer- l’Algérie qui s’obstine à s’opposer à l’intégrité territoriale du Royaume en abritant sur son territoire et en finançant un mouvement séparatiste créé par ses soins dans l’unique but de déstabiliser le Royaume du Maroc.
Lors de cette ouverture, à laquelle ont participé les représentants d’une trentaine de pays, le président de la Chambre des représentants n’a pas omis de rappeler par ailleurs l’hostilité de certains eurodéputés qui ont été derrière la dernière résolution montée de toutes pièces contre le Maroc grâce à des lobbys pro-algériens. «Il s’agit de notre responsabilité envers la situation que connaît [la région], sachant que le regroupement parlementaire méditerranéen a été créé sur des bases du dialogue, de la coopération et de la solidarité et fondamentalement sur le respect réciproque et la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats».
Cité dans la Charte de l’ONU, faut-il le rappeler, le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats constitue l’un des principes fondamentaux du droit international positif.
Pour sa part, Enaam Miyara, président de la Chambre des conseillers -où s’est déroulée la séance inaugurale- a estimé que la communauté méditerranéenne «a besoin de plus de solidarité et de coopération pour faire face aux défis». «La 17ème session de cette assemblée sera une occasion pour les participants de débattre des moyens en vue de consolider la coopération entre les deux rives», a déclaré celui qui doit assumer à partir du 2 mars 2023 la présidence tournante de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée.
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Parallèlement à cet évènement, le Parlement a abrité le même jour des réunions thématiques de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Il s’agit de la réunion du Réseau des femmes parlementaires et de la Commission des Affaires étrangères. La séance inaugurale de ses réunions a été présidée par Khadija Zoumi, vice-présidente istiqlalienne de la Chambre des représentants.
Dans un message fort aux participants, Rachid Talbi Alami, en plaidant pour «le respect mutuel et l’égalité souveraine des Etats, qu’ils soient petits ou grands, riches ou pauvres, développés ou en voie de développement». A cette question, a-t-il interpellé, «la Francophonie et les membres de son assemblée parlementaire doivent apporter une réponse qui, pour être objective, ne peut être que collective».