“Les retraites des parlementaires ne sont pas une rente”. “La démocratie a un coût”. Ce sont là quelques réponses de Habib El Malki aux journalistes lors d'une conférence de presse tenue jeudi 22 février à l'occasion de la clôture de la session d’automne.
Comme le rapporte Akhbar Al Yaoum, Habib El Malki a affirmé qu'une solution allait être trouvée, la semaine prochaine, lors d'une réunion entre les chefs des groupes parlementaires. Cela intervient au moment où le PJD, rappelle le journal, avait introduit une proposition de loi pour liquider, purement et simplement, le régime de retraites des parlementaires.
Par ailleurs, le journal, citant El Malki, écrit que le gouvernement n'a jamais été sollicité pour combler le déficit (arriérés) de ce régime et qui se chiffre à quelque 45 millions de dirhams.
Assabah s'intéresse au même sujet et écrit que les retraites des parlementaires est un sujet qui intéresse 1000 anciens élus.
Selon cette publication, Habib El Malki n'aurait exercé aucune pression sur le chef de gouvernement pour parvenir à une solution.
“Les retraites des parlementaires ne sont pas une rente”, écrit pour sa part Al Massae, citant l'ancien ministre de l'Agriculture et de l'Education.
Lors de cette conférence de presse, il a aussi été question de l'absentéisme des parlementaires et, là-dessus, Habib El Malki a été plus prolixe. Le président de la Chambre des représentants a affirmé, selon les trois publications, que les ponctions sur les salaires ont poussé les élus à plus d’assiduité.
À l'en croire, la présence des élus a été assurée à raison de 80%. Quant aux ponctions sur salaires, elles ont concerné 40 élus à raison de 1.000 dirhams par jour chômé sans justification.
Cependant, Habib El Malki a refusé d'en dire plus même si tout le monde sait que les parlementaires du PAM et du RNI sont les champions de l'absentéisme.