On ne s’attaque pas impunément aux emblèmes et symboles de la Nation: la législation marocaine, comme partout ailleurs dans un pays souverain, est claire à ce sujet.
La loi 17-05, promulguée par Dahir en date du 20 décembre 2005, punit l’outrage à l’emblème et aux symboles du Royaume de 6 mois à 3 ans de prison, assortis d’une amende allant de 10.000 à 100.000 dirhams.
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Ces peines de prison peuvent être portées jusqu'à 5 ans de prison, assortis des mêmes amendes, quand l’outrage est commis lors d’une réunion ou d’un rassemblement, comme ce fut le cas lors de la manifestation des séparatistes rifains, samedi dernier, 26 octobre 2019, à Paris. Les mêmes sanctions sont appliquées même en cas de tentative d'outrage à ces symboles et emblèmes.
La loi est par ailleurs également très claire concernant les emblèmes et symboles du Royaume qui unissent les Marocains: il s’agit de la devise nationale, du drapeau, des armoiries et des ordres décernés (Wissams, décorations, etc.).
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Après cette manifestation qui a eu lieu à Paris, lors de laquelle, rappelons-le, le drapeau marocain a été piétiné et brûlé, les Marocains, sur les réseaux sociaux, se sont drapés des couleurs vert et rouge de l'emblème national, pour signifier, de manière catégorique, leur rejet de toute atteinte portée à ce qui les unit, par millions, que ce soit sur le sol de la nation, ou partout ailleurs dans le monde.