Ce think tank marocain a plaidé, par la voix de son président, Brahim Fassi-Fihri, pour une paix durable en Afrique afin de pouvoir réaliser le rêve de la construction d'un continent intégré sur les plans social et économique.
"Il faut instaurer une paix durable et dépasser les défis des zones de guerre existantes sur notre continent", a-t-il déclaré devant une assistance composée de 300 experts, politologues, chercheurs universitaires et diplomates.
Pour Fassi-Fihri, "des conférences telles que celle-ci sont vitales dans la proposition de solutions aux problèmes de l’Afrique et ce n’est qu’avec la participation de tous que nous construirons une intégration forte pour les africains et par les africains”.
Dans son exposé, l'Institut Amaeus a exprimé sa fierté d'avoir organisé un tel évènement à New York.
En effet, l’Institut Amadeus est le premier think tank marocain et africain à organiser une conférence au siège des Nations Unies.
Le président de l’Institut Amadeus a également rappelé la relation séculaire qui lie le Maroc à son continent d’appartenance, notamment son rôle de premier plan en matière économique et de développement durable. Il a par ailleurs souligné l’action majeure du Maroc dans le domaine de la migration, menée par le Roi Mohammed VI, nommé Champion de l’Union Africaine dans ce domaine.
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Abderrahmane Chabib, Président du Conseil Mondial pour la Jeunesse et la Diplomatie, a de son côté estimé que deux tiers de la croissance du continent provient de la demande interne à l’Afrique et non pas de l’extérieur. "L’Afrique, a-t-il souligné, est en pleine expansion mais elle fait cependant face à six défis qui avaient été exprimés par Kofi Annan (ex-secrétaire général de l'ONU) et qui sont la démographie, les inégalités, l’agriculture, l’infrastructure, l’intégration et le leadership".
Les représentants permanents de l'Ethiopie et du Nigéria, qui ont participé à ce panel, ont souligné le leadership du Maroc en matière d’opérations de maintien de la paix ainsi que la nécessité de considérer l’intégration comme "un mécanisme de résolution de conflits en Afrique".