Intervenant hier, vendredi 14 octobre 2022, devant les membres de la 4e Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a rappelé que plus de 90 Etats membres de l’ONU ont exprimé haut et fort leur soutien à cette initiative, en tant que seule solution à ce différend régional.
Il a souligné que ce soutien international rejoint la position du Conseil de sécurité qui, dans ses 18 résolutions depuis 2007, a consacré l’initiative marocaine d’autonomie comme solution sérieuse et crédible à ce conflit artificiel.
En plus du soutien transcontinental à cette initiative, la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara connaît un autre élan avec l’ouverture de 27 consulats généraux dans les villes marocaines de Laâyoune et Dakhla, a relevé l’ambassadeur, faisant savoir que trois autres pays ont annoncé l’ouverture imminente de leur consulat à Dakhla, «ce qui déplaira certainement à l’Algérie».
Le diplomate a, en outre, rappelé que l’histoire du différend régional autour du Sahara marocain est fortement liée à la colonisation et à la décolonisation par étapes du Royaume, notant qu’après avoir partiellement recouvré son indépendance en 1956, le Maroc a entamé des négociations avec l'Espagne, conformément aux résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité, qui ont abouti au recouvrement progressif de ses régions méridionales, à savoir Tarfaya en 1958, Sidi Ifni en 1969 et Sakia El Hamra et Oued Eddahab en 1975.
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Il a également fait remarquer que l’année écoulée a connu deux développements importants et positifs dans le processus politique onusien sur la question du Sahara marocain: la nomination du nouvel envoyé personnel du Secrétaire général, Staffan de Mistura. A ce propos, l’ambassadeur a précisé que lors des déplacements de Staffan de Mistura à Rabat, le Maroc lui a réaffirmé son attachement résolu au processus politique exclusivement onusien, dans le cadre des tables rondes.
Le deuxième développement majeur est l’adoption de la résolution 2602 du Conseil de sécurité, qui a confirmé les paramètres exclusifs pour le règlement de ce différend régional, à savoir une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis, a-t-il indiqué, relevant que l’Algérie, principale partie à ce différend, a rejeté cette résolution et refuse de prendre part au processus des tables rondes.
Par ailleurs, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU a mis en avant le nouveau modèle de développement des Provinces du Sud lancé par le roi Mohammed VI en 2015, précisant que ce modèle novateur a doté la région de projets socio-économiques structurants, notamment le port Dakhla Atlantique, le plus grand d’Afrique en eau profonde, la construction à Laâyoune, du plus grand pont d’Afrique de presque 2 kilomètres, outre l’Université des sciences médicales et pharmaceutiques de Laâyoune, déjà opérationnelle. Il s’agit aussi de plusieurs projets de dessalement d’eau océanique à Laâyoune et Dakhla.