On connaît désormais les personnes qui viendront en remplacement, à titre provisoire, des trois ministres démis de leurs fonctions par le souverain. Des sanctions adoptées mardi 24 octobre dernier suite à la présentation devant le roi Mohammed VI du rapport de Driss Jettou, premier président de la Cour des comptes, sur les retards enregistrés dans l’exécution des projets de développement d’Al Hoceima.
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C’est ainsi que Saâd-Eddine El Othmani a désigné, par décret, Abdelkader Amara, ministre de l’Equipent et du transport, à la tête du ministère de la Santé et ce, en remplacement de Houcine Louardi. Le département de l’Habitat a été confié à Moulay Hafid El Elalami, également en charge de l’Industrie et de l’investissement. Ceci, en remplacement de Mohamed Nabil Benabdellah. Mohamed Laârej, ministre de la Culture et de la communication, aura quant à lui à gérer le département de l’Education nationale, en lieu et place de Mohamed Hassad. Le poste de secrétaire d’Etat à la Formation professionnelle, occupé auparavant par Larbi Bencheikh, est toujours vacant.
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Rappelons que le chef du gouvernement est actuellement en pourparlers avec les deux formations dont les ministres sanctionnés sont issus, à savoir le Parti du progrès et du socialisme (PPS) et le Mouvement populaire (MP), en vue d’un remplacement numérique, soit la désignation en leur sein de deux ministres pour chaque parti. Si le mouvement populaire a d’ores et déjà donné son accord, le PPS se fait, lui, toujours attendre.
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