L’affaire du meurtre du politicien Abdellatif Merdass continue de faire couler de l’encre. Alors que la victime a été enterrée, les équipes de la police judiciaire poursuivent ardemment leur enquête en vue d’arrêter les assassins.Le quotidien Akhbar Al Yaoum révèle ainsi, dans son édition du vendredi 10 mars, que la police a procédé à l’arrestation d’un homme qui réside en Italie et était en relation avec la présumée maîtresse du député. Le quotiden ajoute que la victime avait d'ailleurs eu, récemment, des accrochages avec la personne interpellée.
Les sources d'Akhbar Al Yaoum précisent que ce nouveau mis en cause détient une voiture immatriculée à l’étranger, soupçonnée d’être la voiture utilisée lors du crime. Mais il est difficile pour les autorités de trancher sur cette question, les caméras installées dans la villa de la victime ne leur ayant pas permis de visualiser clairement les plaques d’immatriculation.
Cette nouvelle arrestation intervient alors que les soupçons qui pesaient sur le premier inculpé dans cette affaire, un jeune homme de 27 ans issu de Ben Ahmed, se dissipent peu à peu. Lors de son interrogatoire, l’accusé a nié toute implication dans ce crime abject, en précisant aux enquêteurs que la relation entre sa sœur et la victime datait de plus de trois ans. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne d'ailleurs, dans son édition de vendredi, que l’accusé était à Ben Ahmed au moment des faits, à en croire les témoignages récoltés sur place. Le quotidien avance ainsi une autre hypothèse et laisse sous-entendre que l’assassinat aurait été commandité par des personnes venant de l’étranger. Il y a, certes, l’immatriculation étrangère du véhicule aperçu sur la scène de crime. Mais Al Ahdath évoque également plusieurs déplacements du défunt en Espagne.Selon les sources du quotidien, l’assassinat de Merdas a été étudié et orchestré selon un plan bien ficelé. Deux voitures se seraient relayées pour cette opération. Alors que l’une attendait devant le domicile du défunt, l’autre suivait la voiture de la victime jusqu’à la scène de crime. Une fois arrivé devant chez lui, le député a été surpris par des personnes cagoulées qui l'ont tué de trois balles.
