Le Maroc est à nouveau dans le viseur de ses deux ennemis les plus irréductibles, à savoir les gouvernements d’Alger et de Pretoria. La récente résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara, qui a été en tous points aux antipodes de leurs thèses anti-marocaines, les pousse aujourd’hui à imaginer de nouveaux «alibis».
Des sources, qui se sont confiées à Assabah pour son édition de ce mardi 9 mai et que le quotidien qualifie de sources de «haut niveau», affirment ainsi que les diplomaties algérienne et sud-africaine s’activent actuellement dans les coulisses des sièges de l’Union européenne, de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies où elles ourdissent un plan des plus cyniques. Objectif: dénaturer l’image du Maroc et donner du royaume le visage d’un pays au bord de l’implosion socio-politique, en colportant de fausses informations faisant notamment état de violations imaginaires de la liberté d’expression, d'inégalités dans la redistribution des ressources naturelles et de la montée d’un prétendu séparatisme dans le nord du pays.
Pour Assabah, le chef d’orchestre de cette propagande anti-marocaine n’est autre que l’ambassadeur algérien à Bruxelles, Amar Balani. De l’arraisonnement, par l’Afrique du Sud bien sûr, d’un bateau australien transportant du phosphate marocain destiné à la Nouvelle Zélande aux péripéties juridiques de l’accord agricole (une autre bérézina pour l’Algérie) liant le Maroc et l’UE, Amar Belani ne rate aucune occasion de s’en prendre au Maroc et à ses institutions. Certains médias européens sont particulièrement ciblés par ce plan algéro-sud africain destiné à leur servir de crachoir pour déverser leur venin.
Le journal explique cette poussée de fièvre anti-marocaine par la cascade de points positifs engrangés par le royaume, qu’il s’agisse de la dernière résolution du Conseil de sécurité, des dernières visites du roi Mohammed VI à Cuba, Miami et Paris et, surtout, de la récente décision américaine refusant, en matière d’investissements, de distinguer le Maroc et son Sahara. Le Congrès américain a été même appelé à élaborer, dans les 45 prochains jours, un rapport détaillant le nombre exact des réfugiés de Tindouf, en vue de quantifier avec exactitude l’aide qui leur sera dévolue. De quoi dégonfler les fausses assertions algériennes.