Nadia Fettah Alaoui réussit à calmer les syndicats, les sit-in du SDF annulés

Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Economie et des Finances. 

Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Economie et des Finances.  . DR

Revue de presseKiosque360. Alors qu’une série de sit-in était annoncée pour ce 20 janvier, l’invitation au dialogue par la ministre de l’Economie et des Finances aux syndicats a, semble-t-il, apaisé les tensions. Du moins, pour un moment. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 18/01/2022 à 23h43

La ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a réussi à calmer la fronde des syndicats. Du moins, pour l’instant. Le Syndicat national démocratique des finances (SDF), affilié à l’Union marocaine du travail (UMT), vient d’annoncer l’annulation des sit-in prévus devant différentes représentations du ministère, ce jeudi 20 janvier. La raison: donner sa chance à Nadia Fettah Alaoui qui propose une réunion le jour même fixé pour ce débrayage.

C’est Al Ahdath Al Maghribia qui rapporte l’information dans son édition du mercredi 19 janvier, expliquant que le bureau national du SDF a répondu favorablement à l’invitation au dialogue proposée par la ministre. Cette décision a été prise suite à une réunion d’urgence tenue lundi dernier. Son objectif était de prendre position par rapport à l’invitation de Nadia Fettah Alaoui. Et comme il fallait s’y attendre, le syndicat a préféré apaiser le ton et accepter de se mettre autour de la table avec la ministre pour «un dialogue sérieux et une négociation productive» au sujet du cahier des revendications.

En parallèle, le bureau a appelé à la tenue d’une session du Conseil national du SDF le 29 janvier et qui devrait se dérouler en mode hybride alliant des participations présentielles et distancielles de ses membres.

Comme le rappelle la publication, cet apaisement du SDF est venu après une première annonce d’une série d’actions de protestation pour dénoncer l’absence d’un dialogue social sectoriel avec le ministère. Pourtant, estimait le syndicat, la nouvelle ministre avait eu assez de temps depuis sa nomination, en octobre dernier, pour prendre connaissance des revendications restées en suspens.

Plus encore, le SDF déplorait le fait que plusieurs correspondances adressées à la ministre pour enclencher à nouveau le dialogue n’avait pas eu de réponses, ce qui laissait présager l’absence de toute volonté d’ouvrir les discussions avec le corps syndical. Une situation que le SDF dénonçait fortement, car il y avait parmi ses revendications des dossiers qui devaient, selon lui, être résolus en urgence.

Parmi ces dossiers, figure celui des mobilités au sein de la Trésorerie générale du Royaume jugées parfois abusives ou encore la mise en place d’un règlement intérieur juste et équitable pour les fonctionnaires du département.

Finalement, il aura fallu attendre les quelques jours précédant le début des actions de protestations pour que le ministère ouvre réellement la porte au syndicat et apaise, ne serait-ce que pour un temps, les tensions.

Par Fayza Senhaji
Le 18/01/2022 à 23h43