Le "vizir" censé représenter le Polisario à la réunion nippo-africaine, jeudi 24 août à Maputo, est revenu avec tout un "album de photos" supposées prouver sa participation à cette grand-messe, à laquelle il n'était toutefois pas invité. Après s'y être infiltré par les "issues de secours" de la salle "Joachim Chissano", à l'instar d'un voyou, avec l'aide complice des autorités mozambicaines, il a réussi en effet à ramener à ses maîtres galonnés à Alger et Rabouni des photos pour illustrer les manchettes faussement triomphalistes commandées aux ouailles médiatiques algéro-séparatistes.
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Cela devrait entrer dans le cadre de la "guerre des images" et de la manipulation des techniques de l'"information", héritées de la défunte époque du KGB soviétique. Le Polisario compte bien des antécédents dans ce domaine. On se souvient par exemple de feu Mohamed Abdelaziz qui, le temps des obsèques de Nelson Mandela, avait profité du passage de l'ex-président US Barak Obama pour quémander une poignée de main sous le regard des caméras! Idem pour le "photocall" auquel s'est livré, en pleine crise de Guerguerat, du côté de l'Atlantique, son successeur à la tête du Polisario, Brahim Ghali, qui rêvait tout haut de "conquérir" la ville de Lagouira!
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L'émissaire du Polisario à Maputo, ou pour être précis des hauts galonnés algériens, le dénommé Mohamed Ould Salek, s'est adonné au même exercice. Sauf que sa stratégie de campagne n'en est pas une. Dans le lot des photos délivrées aux sites séparatistes, il en manque en effet une, reflétant la réalité celle-là. Il s'agit de la photo officielle prise par les MAE (ministres des Affaires étrangères) des 53 pays africains représentés, abstraction faite de celui du pays hôte (Mozambique), sans compter évidemment le parrain de la réunion de Maputo, le Japon. Une photo sur laquelle il n'y a nulle trace du dénommé Ould Salek. En revanche, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, apparaît clairement sur cette image.
Après son cirque en ouverture de la réunion de suivi de la TICAD, où il est entré par effraction, le "vizir" polisarien a été simplement "invité" à aller paître à Tindouf. Pitoyable!