Incidents du Mozambique: Les "vifs regrets" du Japon au Maroc

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale. . DR

Nasser Bourita a eu un entretien vendredi avec son homologue du Japon, Kono Taro, qui a exprimé au MAEC marocain ses vifs regrets concernant les incidents occasionnés par les autorités mozambicaines pour tenter de faire accréditer la participation de la "RASD" à une réunion nippo-africaine à Maputo.

Le 25/08/2017 à 13h04

Le vendredi 25 août 2017, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a eu un entretien avec son homologue du Japon, Kono Taro, en marge de la réunion ministérielle de suivi de la TICAD à Maputo.

Lors de cet entretien le ministre japonais à exprimé son "vif regret" s'agissant des incidents et la confusion durant la séance d’ouverture de la réunion ministérielle de suivi de la TICAD (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique).Le responsable japonais a également fait part de sa stupéfaction concernant le fait que les autorités du Mozambique aient contourné les procédures d’accès pour faire introduire les membres non invités du "Polisario" par une porte dérobée, tout en refusant l'accès à des délégations disposant de badges et dûment accréditées. Même des membres de l'ambassade du Japon ont été brutalisés.

Selon le responsable japonais, cela représente un problème grave de sécurité. À ce sujet, le Japon a protesté vigoureusement auprès du pays hôte pour ce comportement inadmissible. Il a précisé par ailleurs que le Japon œuvrera pour régler définitivement ce problème organisationnel.

Dans ce même contexte, Kono Taro a réitéré la non-reconnaissance de son pays de la pseudo "RASD", et a rappelé que la position du Japon de ne pas l'inviter aux travaux du processus de la TICAD demeure inchangée.

Il a déclaré que la prochaine réunion ministérielle et le Sommet de la TICAD auront lieu au Japon, et que de tels incidents ne se reproduiront plus.

Le 25/08/2017 à 13h04