Abdelilah Benkirane, chef PJDiste du gouvernement, n'a pas mâché ses mots en s'attaquant, dimanche à Bouznika, devant un demi-millier de ses partisans, à ce qu'il a appelé un front formé d'adversaires (PAM, Istiqlal, et parti d'Annahj). Le SG du PJD a accusé Annahj d'avoir récemment assassiné, à Fès, l'étudiant PJDiste Abderrahim El Hasnaoui. "Il (Annahj) a assassiné El Hasnaoui, il rejette la monarchie... il s'oppose à l'intégrité territoriale du Maroc", a souligné Benkirane. Faisant allusion à Hamid Chabat, SG de l'Istiqlal, le chef du PJD a indiqué qu'"une personne qui a trompé dans la dépravation ne peut devenir un chef et un leader". "Savez-vous qu'à la mort du leader Allal El Fassi, c'est le défunt roi Hassan II qui a payé le reliquat du crédit que Si Allal devait pour compléter l'achat de sa maison. Voilà un vrai leader", affirmant implicitement que ce chef historique du parti de la balance n'a pas accumulé de fortune de manière illégale.
Le PAM n'a pas échappé, lui aussi, aux critiques acerbes de Benkirane: "Un parti né handicapé et fabriqué ne peut gagner. Le peuple n'oublie pas. Ces gens se sont enfuis en France comme des serpents". A Sidi Ifini, ils ont remporté ce siège, mais ils ont usé de moyens douteux", a-t-il estimé. "La réforme sous le le régime monarchique est une nécessité. Sa Majesté le roi joue un grand rôle dans ce pays. La défense de la monarchie ne se limite par à sa majesté elle-même, elle est du ressort de votre responsabilité. Soyez-en convaincus", a souligné le patron du PJD.
