Invité par cet organisme pour expliquer devant les diplomates notamment européens, africains, arabes et asiatiques la position de son parti sur un ensemble de sujets d’actualité nationale et internationale liés au Maroc, Mohamed Ouzzine a, d’autre part, condamné l’hostilité d’un groupe d’eurodéputés envers l’intégrité territoriale du Royaume.
«Comment le Maroc peut-il accepter qu’une séparatiste soit accueillie au Parlement européen, où elle a appelé à la reprise des armes contre le Maroc? Et pourquoi le PE reste-t-il silencieux quand il s’agit de la situation des séquestrés à Tindouf (dans le sud-ouest algérien)?», s’est interrogé le chef du Mouvement populaire (MP, opposition), qui est par ailleurs vice-président de la Chambre des représentants.
Cette rencontre avec les ambassadeurs «nous a permis de clarifier certains domaines relatifs à des sujets communs» relatifs également à la coopération entre notamment l’Union européenne, l’Afrique et le Moyen-Orient. Le partenariat en matière d’investissement à la lumière de la récente charte a occupé une place centrale», a indiqué le leader haraki, qui était accompagné de deux membres du bureau politique, à savoir Driss Sentissi et Addi Sbaï.
Interrogé par Le360, l’ambassadeur de Suisse au Maroc, Guillaume Scheurer, a salué l’initiative de la Fondation diplomatique d’organiser ce type de rencontres avec le monde politique, économique et culturel du Royaume du Maroc. «C’est une occasion d’avoir une interaction avec les diverses personnalités marocaines», a déclaré le diplomate suisse.
Selon le président de la Fondation diplomatique, Abdelaâti Habek, Ouzzine a été invité à cette rencontre en sa qualité de chef d’un parti d’opposition sachant que «la Constitution accorde un rôle important à l’opposition».
De son côté, l’ambassadeur du Niger au Maroc, Salissou Adda, a estimé que la rencontre a permis d’échanger avec Ouzzine un ensemble d’informations et de sujets sachant que son parti a une «riche histoire». «Nous l’avons écouté pour connaître le parcours de son parti au sein de la Chambre des représentants», a affirmé le diplomate nigérien.