Avec sa promotion dans le cadre des festivités de la fête du Trône en tant que général de division, il fallait bien trouver au général Mohamed Maamar un poste de responsabilité à la hauteur de ses galons. «La fonction de chef d’Etat-major de la gendarmerie s’imposait comme un choix par défaut vu son expérience sur le terrain», explique à Le360 une source proche de l’inspection générale des FAR. Et d’étayer: «Maamar était déjà la cheville ouvrière de cette direction dans la mesure où il était l’adjoint du général Mokhtar Moussammim. En plus, il était le seul candidat disponible ayant le profil pour cette haute fonction».
D’autre part, le général Moussammim est l’un des galonnés du royaume qui cumulent le plus de postes. Si le public de la Botola le connaît en tant que président de l’équipe de l’AS FAR, dans les casernes, c’est son képi de chef de cabinet du général Hosni Benslimane, à la fois responsable des ressources humaines de la gendarmerie et de la fonction de chef d’Etat major (occupée jusque-là), qui prend le dessus. Désormais, Moussammim peut se consacrer davantage à sa mission initiale et principale: gérer à la tête du cabinet de Benslimane les services de la gendarmerie.
Cette relève, entre hauts gradés, s’inscrit dans le cadre du remaniement interne que connaît ce corps d’armée et dont les contours se dessinaient dès le mois de juillet dernier, comme l’avait annoncé Le360. Une réorganisation dictée par le souci de bonne continuité du service et les nouveaux enjeux de sécurité interne. Et à en croire nos sources, ce nouvel organigramme ne devrait pas connaître de changements de sitôt. «D’ailleurs les rumeurs sur le départ du colonel Kadiri sont complètement infondées. Il occupe toujours son poste de responsable des affectations des éléments de la gendarmerie», nous assure notre source.





