A la suite de la révocation d’Abderrahim Ouaslam, député RNI élu dans la circonscription Rabat-Océan, l’ancien ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, chercherait à faire son entrée à la Chambre des représentants, annonce le quotidien Al Akhbar dans son édition du 16 juillet.
Pour rappel, l’ingénieur et entrepreneur, élu en première position à la circonscription de la mort, face notamment au Chef du gouvernement sortant, Saad Eddine El Othmani, et le secrétaire général du PPS, Mohamed Nabil Benabdellah, a été révoqué par la Cour constitutionnelle.
Cette décision intervient la suite de la condamnation d’Abderrahim Ouaslam dans une affaire de chèques sans provision. Condamné à 8 mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 100.000 dirhams, celui qui avait rejoint le RNI sur demande personnelle de Aziz Akhannouch en 2017 perd ainsi son siège.
Cette décision se fonde sur l’article 6 de la loi organique de la Chambre des représentants, rendant inéligibles les personnes condamnées, par décision ayant acquis la force de la chose jugée, à une peine d’emprisonnement ferme ou avec sursis, quelle qu’en soit la durée, pour l’un des faits prévus aux articles 62 à 65 de la présente loi organique, sous réserve des dispositions de son article 66»
En perspective d’élections législatives partielles dans cette circonscription, le RNI chercherait à conserver ce siège à la Chambre des représentants. Ce scrutin partiel pourrait ouvrir la voie à une élection de Mohamed Aujjar au Parlement, signant son retour au-devant de la scène politique nationale.
Selon les sources d’Al Akhbar, l’ancien ministre RNIste dans le gouvernement dirigé par le PJD chercherait à signer son comeback politique, lui qui a été privé de maroquin ministériel dans l’équipe gouvernementale dirigée par Aziz Akhannouch.
Toujours d’après les sources du journal, des cadres au sein du parti de la colombe s’opposent à la candidature de Mohamed Aujjar, lui préférant celle d’un célèbre homme d’affaires.