«Le parti de l’Istiqlal (PI) ne fait face à aucun malaise interne. Et toutes les informations qui laissent entendre que le parti serait en voie de déstabilisation ne sont que des allégations mensongères». C’est ce que vient d’affirmer le président de la chambre des conseillers et leader de l’Istiqlal, Naam Miyara qui était invité, lundi dernier, par la Fondation Fkih Tetouani pour les sciences et les lettres à Salé.
Lors de cette conférence, tenue en présence de certains membres du comité exécutif du parti de la Balance, dont Hamdi Ould Errachid, le président de la chambre des conseillers a abordé les réformes proposées au sein du parti de l’Istiqlal, en soulignant que «leur approbation ou leur rejet relève des compétences des instances décisionnelles du parti, notamment l’assemblée générale extraordinaire». Dans ce cadre, il a également nié l’existence de clans, celui de Hamdi Ould Errachid et celui de Nizar Baraka, actuel secrétaire général du parti, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 16 juin.
Au sujet de réformes proposées, le leader de l’Istiqlal a fait savoir la proposition de «réduire les membres du conseil national de plus de 1000 aujourd’hui à 600». Et ce, a-t-il expliqué, pour «institutionnaliser l’action partisane, renforcer le socle de la démocratie, lier l’adhésion au conseil national au critère de la compétence et non pas à la nomination ou le parachutage et assurer une réelle représentativité des provinces et des régions».
Cette vision, a-t-il dit, serait «soutenue et approuvée par 80% des élus du parti, qui auront désormais un rôle partisan important», sans donner plus de détails, indiquent les sources du quotidien. Et d’ajouter que «les amendements proposés concernent 27 articles du règlement intérieur du parti» que «seules les instances décisionnelles de l’Istiqlal, notamment l’assemblée générale extraordinaire, disposent des compétences pour les approuver ou les rejeter». Une décision à laquelle devrait «tout le monde devrait se conformer dans le cadre de la pratique démocratique», a précisé Miyara.
Dans ce sillage, le président de la chambre des conseillers estime que le plus important pour le parti est d’«enclencher un débat d’idées qui rappelle l’héritage du leader Allal El Fassi et les axes du principe de l'unité et de l'égalitarisme, sans se soucier des parties, sans les nommer, et qui cherchent à provoquer des conflits entre la direction du parti et ses bases».