Le Conseil de sécurité a établi, à l'issue de sa réunion hier jeudi à New-York, qu'un "malentendu" existait entre le Secrétaire général de l'ONU et les autorités marocaines, en affirmant "déplorer ce malentendu".
"Il y a un léger malentendu entre l'ONU et le gouvernement", a indiqué le président du Conseil de sécurité, l'ambassadeur angolais Ismael Gaspars Martins. "Nous avons le devoir de trouver une forme de rapprochement (...) Nous allons avoir des consultations à ce sujet", a-t-il indiqué.
Seulement, ce "malentendu" dont il est ici fait état n'existe pas, comme l'a précisé le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, entre le Maroc et l'ONU, mais avec le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, accusé d'avoir manqué à son devoir de neutralité en utilisant le terme "occupation" pour qualifier le recouvrement par le Maroc de son intégrité territoriale. Une ineptie juridique, doublée d'une grave erreur politique, dont Ban Ki-moon doit se racheter en présentant des excuses au peuple marocain.
