MGPAP: Faraa à nouveau devant la justice

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Revue de presseKiosque360. Nouveaux rebondissements dans l'affaire de l'ancien président de la mutuelle générale et actuel président du conseil municipal d'Essaouira. Cette fois, il a été contraint d'assister à son procès en appel, trois ans après le verdict prononcé à son encontre en première instance.

Le 06/03/2015 à 07h28

Dans son édition de ce vendredi 6 mars, le quotidien Al Massae rapporte que le président du Conseil municipal d'Essaouira et l'ex-président de la mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP), Mohamed Faraa, a comparu mercredi devant la chambre correctionnelle chargée des crimes financiers à Rabat après son absence lors de la précédente séance. Faraa, qui a été assisté par ses avocats, a remis au tribunal plusieurs documents pour justifier son absence, arguant qu'il avait été tenu par des activités officielles liées à la nature de son poste à responsabilité, croit savoir la publication arabophone. Le tribunal avait mis en garde la défense quant au fait que la procédure de contumace allait être appliquée à l'encontre de Faraa au cas où il s'absenterait lors des audiences du procès pour lequel il est poursuivi pour de lourds chefs d'inculpation. Selon le journal, la chambre correctionnelle a ainsi décidé de reporter le procès suite à l’absence des membres de la défense et de 10 autres mis en cause qui n’ont pas assisté à l'audience pour n’avoir pas reçu de convocation. Le président du conseil municipal d’Essaouira se trouve à la tête des personnes poursuivies dans cette affaire de dilapidation et détournement de deniers publics, pour un montant estimés à 117 milliards centimes, lorsqu'il dirigeait le MGPAP. Un dossier qui a abouti à des condamnations allant de l'innocence à deux de prison ferme. Parmi les condamnés dans cette affaire, figurent un homme d'affaires, des dirigeants de sociétés, des fonctionnaires, un médecin, une notaire, un architecte, une enseignante et une déléguée poursuivis pour "détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, abus de confiance, trafic d'influence, blanchiment d'argent et complicité". En 2012, la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Rabat avait condamné Farra à cinq ans de prison ferme pour dilapidation de deniers publics.

Par Bouthaina Azami
Le 06/03/2015 à 07h28